Après le "Vaporetto", mis en service en avril 2012 sur la Saône, le Grand Lyon, communauté urbaine de Lyon, prévoit la mise en service d'une seconde navette sur le même parcours au printemps 2013. L'objectif est d'offrir un éventail horaire plus large et mieux adapté aux déplacements quotidiens.
Depuis sa mise en service au printemps 2012,
le Vaporetto, navette fluviale à moteur hybride, a transporté plusieurs dizaines de milliers de voyageurs entre Saint-Paul et le nouveau centre commercial de la Confluence. Les horaires de cette première navette, qui relie ses deux terminus en trente minutes, ont été calqués sur les horaires du centre commercial : elle circule tous les jours de 10 heures à 21h30 du 4 avril au 31 décembre, des horaires adaptés aux besoins des clients mais pas à ceux des employés de la Confluence. La seconde navette comblera cette lacune avec des départs plus tôt le matin, autour de 8 heures, et des retours plus tard le soir. D'une capacité de 120 places, elle permettra également d'expérimenter, conformément aux souhaits de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) une liaison entre le quartier de Vaise, important pôle économique de l'agglomération, et la Confluence.
"Cette seconde navette répond à l'attente des Lyonnais qui étaient frustrés de ne pouvoir utiliser davantage le fleuve, explique Roland Bernard, vice-président au Grand Lyon, chargé du développement et de l'aménagement des fleuves et de "l'anneau bleu".
Les Lyonnais veulent se déplacer de manière douce, sans être enfermés dans le métro aux beaux jours, et pouvoir profiter des paysages de la Saône". Equipement peu contraignant, qui ne demande pas de coûteux aménagements d'infrastructures, les navettes ont en effet pour avantage de valoriser la façade fluviale de Lyon et de faire découvrir ou redécouvrir aux Lyonnais comme aux touristes le paysage historique de la cité.
Alors que la première navette a été mise en place par Unibail, l'investisseur du pôle Confluences, avec un prestataire privé, Les yachts de Lyon, la seconde navette devrait être prise en charge par la Compagnie nationale du Rhône avec un exploitant privé dont le choix fera l'objet d'un appel d'offre.