Les travaux du futur port fluvial de Longueil-Sainte-Marie ont commencé en septembre 2012 pour une ouverture prévue en octobre 2013. Situé à 60 km au nord de Paris, cet aménagement sera au cœur d’une plateforme multimodale de 14 ha. Le projet comprend un terminal à conteneurs équipé d’un quai de 190 mètres qui sera
exploité par le groupement Marfret/Somap, et un terminal à granulats équipé d’un ponton de 17 m et de quatre ducs d’albe qui sera exploité par Cemex.
Situé sur l’Oise non loin d’une desserte ferroviaire et d’un échangeur de l’autoroute A1, le futur port répondra dans un premier temps aux besoins des chargeurs du Sud de la Picardie et du Nord de l’Ile-de-France. Mais c’est en prévision de l’ouverture du canal Seine-Nord qu’il a été dimensionné.
Situé à égale distance du Havre et d’Anvers, l’avenir du nouveau port est d’être une charnière entre le bassin de la Seine et les ports de la Mer du Nord, une plaque tournante européenne capable de redynamiser le tissu industriel de la vallée de l’Oise. L’installation à Longueil-Sainte-Marie d’Enercon, une société allemande de fabrication de mâts d’éoliennes qui souhaite utiliser le transport fluvial, augure plutôt bien de ce redémarrage attendu de l’économie locale.
Le coût total de l’aménagement est estimé à 17 millions d’euros financés par l’Europe, l’Etat, la Région Picardie, Voies Navigables de France ainsi que par le Conseil général de l’Oise, la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées et l’Agglomération de la région de Compiègne, les trois collectivités qui composent le Syndicat mixte du port fluvial de Longueil-Sainte-Marie.