Affluence record, après plus de deux ans de travaux, pour la réouverture officielle du Musée de la batellerie de Conflans Sainte Honorine, le 20 juin dernier, à l’occasion du 56ème « Pardon ». Plus de 700 visiteurs se sont pressés dans les salles fraîchement rénovées !
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La nouvelle muséographie est une véritable découverte, même pour des amoureux du musée de très longue date, comme moi », s’émerveille un ancien batelier. Il est vrai que, disposant de plus d’espace, le conservateur, Laurent Roblin, a conçu une belle scénographie, dans des pièces lumineuses où les collections sont maintenant très bien mises en valeur...
Le parcours, aujourd’hui accessible à tous, y compris aux personnes en fauteuil, commence par la cour où sont présentées les pièces massives ou peu fragiles : deux arrières de Berrichons, l’un en bois, l’autre en métal, et leurs dispositifs de navigation, des ancres, des hélices, quelques mètres d’une chaîne de touage,...
Puis on rejoint la « Galerie des curiosités », où les imposantes maquettes de l’écluse de Janville et de l’ascenseur des Fontinettes, intriguent toujours le visiteur. La nouveauté consiste en une mise en perspective de l’évolution des modes de chargements, de celui de la houille par wagonnets dans une péniche en bois non motorisée, à l’immense maquette du port de Gennevillers, avec ses grues et ses grands portiques à conteneurs.
Enfin, à l’étage, on retrouve une création spectaculaire : une armada des voies d’eau, constituée de maquettes anciennes de bateaux traditionnels qui rivalisent d’intérêt. Gabare de Garonne, chaland de Loire, péniche du Nord, coche d’eau parisien…
Imaginé en 1965 par
la Conflanaise Louise Weiss, et fondé par
François Beaudouin qui l'animera pendant 25 ans, le "Musée de la Batellerie et des voies navigables" a depuis acquis le statut « d’intérêt national ». Il bénéficie, aujourd’hui, d’un rayonnement international, grâce, entre autres, aux grands paquebots de croisières fluviales qui font escale à Conflans-Sainte-Honorine pour le visiter.