Thierry Duclaux, directeur général de Voies Navigables de France, et - en l'occurence, pas accessoirement - président de l'Association des ingénieurs des Ponts et Chaussées s'interrogeait
ce matin, dans le journal Les Echos, sur l'utilité du grand corps. Non pas qu'il en doute - ce qui nous aurait beaucoup étonnés - mais parcequ'il s'inquiète des conditions de la fusion du corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées avec celui du Génie rural et des eaux et forêts.
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La réforme, oui, écrit-il,
mais dans la clarté de l'ambition et dans le dialogue".
Il est d'ailleurs assez plaisant de constater que le rapprochement des deux corps inquiète tout autant les ingénieurs des Ponts que ceux du GREF, plus nombreux mais moins prestigieux.
Et puis, en aparté, les ingénieurs du GREF s'interrogent, quant à eux, sur l'utilité de VNF.
Il leur semblerait, en effet, logique que les missions confiées à VNF incombent désormais aux Agences de l'eau que, le plus souvent, ils dirigent. Ambiance...!
En attendant, le décret portant statut d’un nouveau corps d’ingénieurs - issu de la fusion entre le corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées et le corps des ingénieurs du Génie rural, des Eaux et des Forêts - vient d'être soumis à l’avis du Conseil d’Etat.