Le 15 février, après trois longs mois de chômage, le canal du Loing va enfin rouvrir ses portes - Ou, plus exactement, celles des écluses de Nargis (PK10) et d'Egreville (PK17), désespérément fermées depuis le 12 novembre. Les chargements en attente à la coopérative de Montargis devraient donc pouvoir appareiller, dès le 16 février, pour rejoindre la Seine.
Notre correspondant à Saint-Mammés, Alain Cochard, qui nous adresse une photo de l'état des travaux, s'offusque de ces retards et de ces trop longues périodes de fermeture...
En cause, cette fois, la défaillance d'une des entreprises engagées pour remplacer les portes des deux écluses, et le délai demandé par sa remplaçante pour terminer le chantier.
Mais le constat est toujours le même : tous ces canaux à petit gabarit, peu ou mal entretenus sont bien loin d'être prioritaires. Et ceux qui - comme le Loing - ont encore un peu de trafic commercial, vont finir par le perdre s'ils doivent à nouveau affronter de longs mois de fermeture. Ça a été le cas ces derniers temps, souvenez-vous, pour le canal de Briare, le canal des Vosges, le canal des Ardennes, celui de la Marne au Rhin ou même la Meuse (qui vient d'ailleurs de perdre un contrat de 17.000 tonnes de luzerne). Ces arrêts à répétition toujours longs et imprévisibles finissent par lasser les chargeurs et leurs logisticiens. Comment ne pas les comprendre ?