Quinze jours après la signature d'un "
Protocole de sortie de crise" et la levée des barrages, "Cap-à-l'amont" fait le point sur le respect des engagements des signataires. Du bon et du moins bon estime Jacques Delhay dans le
39ème numéro de sa lettre aux bateliers. Il reproche sa langue de bois au ministre des Transports, Dominique Bussereau. Il constate qu'un certain nombre de courtiers ne tiennent pas leurs promesses en matière de prix, et il réclame des "radars économiques" le long des voies d'eau !
Pour faciliter le contrôle des tarifs de fret, le syndicat des bateliers, "La Glissoire", appelle ses adhérents à lui transmettre les prix qui leur sont proposés par les courtiers et les affrèteurs. Dans le Nord, les investigations de la DGCCRF (la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes) se poursuivent. Et, à la demande de "La Glissoire", un correspondant en charge du dossier a été désigné pour assurer la liaison entre le syndicat et la DGCCRF.
Parmi les prix de fret relevés par "Cap-à-l'amont" : quelques (très) mauvais exemples (un Dunkerque-Liège à 5,40€ la tonne, ou un Gand-Dunkerque à 3,50€ la tonne); et deux bons points, pour CFNR Dunkerque avec un Dunkerque-Leer à 11,75€ la tonne, et pour Wincanton Thionville avec un Châlons/Marne-Walsoorden à 20€ la tonne...