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• Environnement

  INERIS fait appel aux plantes pour traiter les boues de dragage

  2010-08-04 - 15:51

  Les canaux d’Europe produisent de 100 à 200 millions de m3 de sédiments par an. Difficiles et coûteux à traiter, ces sédiments pollués sont souvent simplement mis en dépôt. "Phytostab", une étude conduite par l’INERIS, explore les possibilités de stabilisation des polluants par le couvert végétal.

   « Il ne s’agit pas de dépollution, précise Aurélie Prévot, du service communication de l'INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques), mais de stabilisation des polluants pour qu’ils ne se répandent pas dans l’environnement ». L’enjeu est de trouver des solutions de gestion et de traitement des sédiments à la fois économiquement supportables, réalistes, sûres et écologiquement responsables.

   Différentes  techniques de « phytoremédiation » sont envisagées : la phytostabilisation (les polluants sont fixés dans le sol par les végétaux), la phytodégradation (les polluants sont transformés par les micro-organismes qui vivent dans les racines) et la phytoextraction (les polluants sont absorbés par les plantes qui sont ensuite récoltées).

   Des essais menés entre 2007 et 2009 sur des sédiments du canal de la Scarpe (Nord) ont montré l’efficacité de certaines plantes associées à des amendements spécifiques. « Il y a encore beaucoup d’inconnues, en particulier sur le comportement à long terme des sédiments phytostabilisés, souligne Aurélie Prévot. ». Les études sont loin d’être terminées mais la piste des plantes mérite d’être suivie.

   
• Voies d'eau : SCARPE supérieure - SCARPE inférieure > fermé entre Fort de Scarpe et Warlaing
  Longueur : m

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