Cap à l'ouest avec ce trois-cent-onzième numéro de Fluvial. On commence par la Mayenne qui serpente, débonnaire, et par la Venise verte et ses embarcadères.
Puis on aborde Rouen et les secrets de son port, relatés par l'historien Patrick Bertrand. Un peu en amont, vers Poses, vous découvrez un tout jeune chantier naval qui renouvelle les gestes ancestraux de la marine en bois. Plus loin, un voilier change de terrain de jeu et quitte la mer, sans regrets, pour s'aventurer en fluvial. Enfin, mais ce n'est pas tout, on interroge, avec Nathalie Stey, la capacité de la voie d'eau à se doter d'une intelligence...
Au sommaire de ce numéro d'avril : ...
-
Mayenne amont : la dynamique des talents !
Nous avions hâte de parcourir la haute Mayenne. En septembre dernier, nous avons donc réuni un équipage et sommes partis en exploration depuis Laval. Nous pensions nous immerger dans la seule nature, c’était compter sans l’enthousiasme communicatif de riverains passionnés, donnant l’impression au randonneur comme au plaisancier de passage de venir ici en visite plutôt qu’en touriste. Cela crée des rapports autrement intéressants avec les gens que l’on rencontre ! Une chose est sûre, en Mayenne, l’amont vaut l’aval !
- Voies navigables et cyclables de la Mayenne, de Daon jusqu'à Mayenne
Cette 25ème carte fluvestre de Michel Sandrin serpente en remontant la Mayenne depuis Daon. Des quatre rivières qui forment le bassin de la Maine, la Mayenne est la plus sinueuse et la plus encaissée. Elle court à travers une profonde vallée, et a parfois l’apparence d’un fleuve.
- Les embarcadères du Marais poitevin
Le marais est un microcosme, un biotope, un espace que terre et eau se partagent pour le meilleur et pour le pire ! À bord de leurs plates, les bateliers de la “Venise verte” empoignent la “pelle” pour nous guider dans ce labyrinthe de richesses aquatiques, que la barque entrouvre à peine et que la nature referme bien vite !
- Cursus voile et patrimoine - L'excellence et l'espoir
"Cursus voile et patrimoine" est un jeune chantier naval de 2 ans d'existence qui renouvelle les gestes ancestraux des constructeurs de bateaux en bois. Dans une boucle de la Seine aval, il fabtrique voiliers et barques avec des techniques anciennes et ultramodernes pour donner et redonner à tous le goût de la navigation fluviale, lacustre et maritime. Des produits français destinés au plus grand nombre et aux bases de loisirs, avec une qualité qui vise l'excellence...
- Dans les secrets du port de Rouen, 10 siècles d’évolution
Quatre anciens cadres des ports du Havre et de Rouen (Seine-Maritime), François Wender, hydrographe, Paul Scherrer, directeur général adjoint, Patrick Bertrand, ingénieur, et Serge Aubourg, iconographe, ont mis en commun leurs connaissances et leur expérience pour tirer un portrait historique et géographique du port de Rouen. Leur livre, “Rouen, un port - Dix siècles d’évolution” a été publié fin 2020. Nous avons rencontré P. Bertrand, l’historien de l’équipe, qui nous a conté l’aventure du port, son passé, son présent et son avenir.
- La voie d’eau de plus en plus intelligente
En 20 ans, l’irruption du numérique sur les canaux et dans les bateaux a bouleversé les modes de travail dans le transport fluvial. Mais il reste encore du chemin à parcourir avant de parler de navigation intelligente et intégrée, où les informations circuleraient de manière aussi fluide que l’eau portant les bateaux. Point d’étape.
- Rénovation d'une Antarès : remise en état de la plage arrière
La plage arrière est un élément de confort qui permet d’accéder à l’eau pour pêcher, nourrir les canards, se tremper les pieds, embarquer sur un kayak ou remonter à bord après un faux pas… Elle peut aussi offrir un espace supplémentaire pour transporter une annexe ou des vélos. Celle de notre Antarès est rouillée et cassée. Nous décidons de la réparer, l’embellir et l’améliorer !
- Océaline s’adapte à son nouvel environnement
Un petit récit de Gilles Henry portant sur son expérience réussie de migration de la mer vers le fluvial avec son voilier. "Océaline" accompagne désormais Gilles et son épouse dans de nouvelles aventures, totalement différentes de celles qu'ils ont vécues en Méditerranée, mais tout aussi plaisantes.
- L'Argus Fluvial 2021
L'argus de Fluvial est le reflet des transactions proposées dans le magazine au cours de l'année écoulée. Les centaines d'annonces épluchées dans Fluvial nous permettent d'encadrer le prix moyen d'un grand nombre de modèles par le prix le plus bas et le prix proposé le plus haut. En 2020, le bateau le moins cher (hors tractables) était un Bertram 25 proposé à 7 500 € (avec moteur à revoir) ; le plus cher (hors bateau à passagers) était un Luxemotor non-motorisé de 200 m2 habitables, très "cosy", proposé à 390 000 € ; et le plus ancien, un Tjalk de 1896...
- La question du mois - Alain Chatillon, sénateur de Haute-Garonne, a récemment interpellé le gouvernement sur l'avenir du canal du Midi. Quelles réponses a-t-il obtenues ?
Et puis vous retrouverez, aussi, les autres rubriques du magazine :
- Le Courrier des lecteurs ;
- Les Murmures d'écluse ;
- La Vitrine ;
- Et les Petites annonces
***********************************
Ce numéro est entièrement accessible en version numérique sur Internet.
Elle est réservée aux abonnés WEB de FLUVIAL.
C'est bluffant ! Et c'est un superbe complément à la version papier.
Vous abonner à FLUVIAL ? C'est facile ! Il suffit de CLIQUER ICI