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Ordures ménagères |
En Île de France, les poubelles du SYCTOM partent en croisière |
2011-05-02 - 14:09 |
En Ile-de-France, le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne (Syctom), qui collecte et traite les déchets ménagers de 84 communes, a choisi de faire prendre le bateau à nos poubelles. Chaque année, ce sont 355.000 tonnes de déchets qui quittent par barges les installations du Syctom.
L’obligation réglementaire de traiter tous les déchets, autant que possible par recyclage ou valorisation, met chaque année sur les routes des milliers de tonnes de déchets et de matières recyclables qui quittent leurs lieux de production pour rejoindre des installations de plus en plus sophistiquées et éloignées. Aujourd’hui, un tiers des tonnages transportés en trafic intérieur de marchandises est composé de déchets. Face à cette situation, collectivités locales et entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire la part belle au fluvial, souvent plus coûteux en ruptures de charge mais toujours plus avantageux du point de vue environnemental.
Depuis 2008, le Syctom a mis en place le transport par péniche des conteneurs de papier et de journaux collectés du port de Gennevilliers jusqu’à l’usine de papier UPM Chapelle-Darblay près de Rouen. Au retour, les conteneurs sont chargés de bobines de papier recyclé destiné aux imprimeries parisiennes. Les encombrants reçus au centre de Saint-Denis sont transportés par péniche jusqu’au centre de tri de Bonneuil-sur-Marne. Les gravats reçus dans les déchetteries sont également transportés par voie d’eau ainsi que les mâchefers produits par les usines d’incinération d’Ivry-sur-Seine, d’Issy-les-Moulineaux et de Saint-Ouen.
À l’échéance 2013, le syndicat s’est fixé pour objectif de ne plus utiliser que 10% de transport routier en sortie de ses sites.
NOTE => En 2008, Le jury des "Ancres d'Or" de FLUVIAL avait plébiscité le SYCTOM de l'agglomération parisienne, en lui octroyant non seulement une Ancre d'Or, mais aussi le prix spécial VNF. Et il est, aujourd'hui, très satisfaisant de constater que le SYCTOM persiste dans ce choix du transport fluvial.
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