C'est l'ambition affichée par Voies-Navigables-de-France (VNF) pour les dix prochaines années. Et c'est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet "Eurotrans" pour le compte de l'association "
Entreprendre pour le fluvial" (l'association créée à l'initiative de VNF pour l'aider à redynamiser la filière fluviale).
Un tel saut nécessite de l'élan !
Le
récent colloque sur le transport fluvial organisé le 5 novembre à Paris par "Entreprendre pour le fluvial", avait pour objectif d'en définir les marques :
- Comment faire face au prochain départ à la retraite d'un tiers des bateliers ?
- comment répondre au besoin de renouvellement de la flotte de commerce ?
- comment inciter à la création de nouvelles entreprises ?...
Autour de quatre tables rondes (Modernisation des infrastructures - Pertinence des aides - Nouvelles formations - Multimodalité), les intervenants ont échangé leurs points de vue et proposé des stratégies.
Avec, néanmoins, un souci partagé par un grand nombre de participants : que l'arbre du futur canal Seine-Nord-Europe ne cache pas, pendant dix ans, la forêt des problèmes auxquels sont confrontés, quotidiennement, les mariniers sur le reste du réseau.