Et de cent ! La semaine dernière, Jacques Delhay publiait son
centième "Cap-à-l'amont". Comment ne pas saluer l'exploit - car c'en est un - de publier depuis deux ans une lettre bimensuelle en ne lâchant pas la barre de son bateau ("Esmeralda", un 900 tonnes rhénan) ; de tenir d'une main le macaron et de l'autre le porte-plume. Une plume trempée dans une encre "sympathique" (quoique bien visible) mais parfois fortement vinaigrée... Une encre tour-à-tour amicale, fraternelle et enthousiaste puis véhémente, acerbe et accusatrice. On peut être d'accord ou pas d'accord avec les thèses défendues par Jacques Delhay. On ne peut pas être indifférent.
"
C'est, rappelle-t-il
, le 22 Novembre 2009 que j'envoyais le premier numéro de "Cap-à-l'amont". Voilà donc deux ans et demi que j'essaie de dire les réalités pas toujours enthousiasmantes de la batellerie..."
En Avril 2010, au début des grèves qui ont immobilisé la majeure partie du réseau, son chemin a croisé celui du syndicat des bateliers, "
La Glissoire". Et, sa petite feuille - comme il l'appelle - a permis de faire connaître puis d'expliquer les positions défendues par le syndicat. Il en est, depuis, le porte-parole.
Dans ce centième numéro, Jacques Delhay rapporte et commente l'audition enfin accordée à "La Glissoire" et à la Chambre de la batellerie (CNBA) par l'Autorité de la Concurrence, le 28 février dernier. Il se dit, pour une fois, satisfait des engagements pris par le ministère des Transports : "
Aujourd'hui, quelques perspectives de changement des règles d'affrètement sont à l'horizon: elles vont dans le bon sens...Y'a plus qu'à...continuer ! ! !", écrit-il.
NOTE => La collection complète des "Cap-à-l'amont" de Jacques Delhay est consultable en cliquant ICI