Fluvial - Février 2022

Pierrefitte-sur-Loire et sa jolie dépen- dance. En ce début septembre, il fait une chaleur écrasante et nous filons au plan d’eau tout proche, mais des cyanobactéries interdisent la baignade. C’est en bateau que nous poursuivons jusqu’à Dompierre-sur-Besbre, par l’embranchement qui mène au village. Le port, géré par Locaboat, est parfaite- ment équipé, mais on ne peut disposer des facilités qu’aux jours et heures d’ou- verture. Le lendemain matin, la facture de 15 € pour la nuit paraît bien salée pour qui n’a bénéficié ni de l’électricité ni des sanitaires ! Des cosmétiques trappistes La petite ville ne manque pas d’attrait. On y trouve des maisons à colombages et un café associatif, Le caquetoire (5) , installé dans l’ancienne mairie. Ses membres participent à l’organisation de concerts, d’expositions, mais aussi d’un festival de cinéma. Sur l’autre rive de la place, on ne manquera pas d’entrer dans la quincaillerie Goujon- Lallemand ouverte depuis 1919 ! La marquise de style Art nouveau est une sorte de chef-d’œuvre. Elle a été réa- lisée par le fondateur, un ferronnier d’art qui a carrossé les taxis de la Marne avant de racheter la boutique de son fournisseur de métaux. Au matin, après avoir réglé notre dû à la capitainerie, nous reprenons le cours de notre navigation et faisons une 1 re halte à l’abbaye de Sept-Fons (6) qui se dresse tout près du canal. Les moines trap- pistes y vendent des compléments alimentaires et des produits cosmé- tiques fabriqués ici, mais aussi par d’autres congrégations. Nous poursui- vons jusqu’à Beaulon, où nous croisons le Zelden Rust , un très joli Tjalk piloté 1 - L’église de Coulanges. 2 - À Pierrefitte-sur-Loire, la dépendance est presque plus jolie que le château ! 3 - La baignade était malheureusement interdite lors de notre passage (Pierrefitte-sur-Loire). 4 - Au port de Dompierre-sur- Besbre, les services ne sont pas toujours accessibles... 5 - L’abbaye de Sept-Fons. 6 - Rencontre avec le Zelden Rust . 1 2 3 4 5 6 Fluvial n° 319 9