Vous naviguez actuellement sur le site historique du magazine Fluvial, veuillez prendre en compte que les
informations présentes ne sont plus mises à jour.
Murmure en détail
Défi PLMR
Les 300.000 coups de rame de Nathalie Benoit (28e jour)
15 juillet 2013 - 16:44
Ce matin, derniers coups de rame sur la Saône vers Lyon, à quelques kilomètres. Nous sommes escortés par « Le Rhône », la célèbre vedette de Voies navigable de France, qui porte haut les couleurs vert et bleu de l’établissement un peu partout en France.
À son bord, une grosse dizaine de journalistes, reçus comme toujours magnifiquement par Didier Blanchon, le commandant du « Rhône », et le sourire de Nathalie Balland, la chargée de communication de l’événement pour VNF. Autour de nous, le bateau des pompiers, bien sûr, mais aussi des avirons qui s’agrègent au cortège, mais se font rappeler à l’ordre (« tous derrière ! ») par la brigade fluviale, qui veille. Du coup, en arrivant à Lyon Confluence, ils ont tous quasiment disparu. Dommage, c’aurait été une belle entrée. D’un autre côté, le gentil désordre des avirons interdit ce genre de choses en ville, avec un trafic important.
Au fond de la Darse, les officiels attendaient Nathalie Benoit. Parmi eux, Thérèse Rabatel représentait la Mairie de Lyon, et la présence de Gilbert Lamothe, vice-président du Comité départemental olympique et sportif du Rhône et grand basketteur devant l’éternel, donnait une touche olympique à l’événement.
Cette mini étape représentait aussi la fin de la mission de VNF sur le défi. Après Lyon, nous entrerons dans le domaine de la CNR (Compagnie nationale du Rhône). C’est l’occasion pour tirer un coup de chapeau ici à l’action de VNF sur le terrain. Depuis le départ de Paris le 15 juin (déjà !), les éclusiers –ceux qui sont au plus près – accompagnés des responsables secteurs sur tout le parcours de la Seine, des canaux et de la Saône ont été compréhensifs, agréables et souriants, ont aidé à la manœuvre, nous ont tous sans exception renseigné sur le parcours, donné les bons coins, les bons endroits où s’amarrer, nous ont aidé pour les courses, pris sur leur temps de repos pour nous être agréables, nous ont livré les dernières anecdotes et bien plus encore. Tous nous ont aidé à respecter la sécurité, ont su manier les vantaux et les portes avec la douceur d’une harpiste de concert, n’ont jamais rechigné lorsque nous les avons fait sauter une pause déjeuner, ou que nous les avons fait poireauter parce que nous n’étions pas prêts.
Merci à eux. Si ce défi un peu fou va à son terme ce sera en grande partie grâce à eux. « C’est pour la bonne cause » avons-nous entendu souvent. Il n’empêche. Ces gens-là sont des gens biens. Et à ce titre ils ont le droit à notre gratitude et notre respect.