Dans la nuit de dimanche à lundi, un tiers du barrage à aiguille de Chisseaux - au dessus du bief de Chenonceau - a été emporté par les flots (
cf Nouvelle République 18/05/09).
À la demande du Secrétaire d'État au tourisme, Hervé Novelli, les deux barrages qui encadrent Chenonceau, Chisseaux et Civray, avaient bénéficié d'une dérogation pour être remontés plus tôt, dès le mois de mars, à la condition de pratiquer des "
fausses bassinées" pour ne pas gêner la migration des poissons. Chisseaux n'était donc pas protégé par les barrages amont et subissait de plein fouet la violence des eaux et les embâcles de printemps.
Néanmoins, selon Vincent Loison, le technicien du Syndicat du Cher canalisé, ce serait plutôt l'accumulation inhabituelle de végétaux (herbes et renoncules d'eau) qui aurait fait céder le barrage, en formant des bouchons et en empêchant l'eau de filtrer entre les aiguilles.
Bloqué, pour le moment, dans l'écluse, le bateau restaurant "
La Bélandre" devrait pouvoir reprendre ses rotations sous le château de Chenonceau dans les prochains jours. Mais il faudra attendre la fin du mois de juin pour pouvoir envisager une remontée du barrage.
Et puis, pour finir, un conseil : vraiment, si vous ne le connaissez pas encore,
visitez le site Internet de l'association des "Amis-du-Cher-canalisé". Vous verrez, leur passion est contagieuse...